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Abstract

L’impact de l’agriculture sur son environnement immédiat et, par conséquence, sur le bien-être des résidents est régulièrement débattu. En effet, les activités agricoles influent sur la fourniture de plusieurs biens publics valorisés positivement ou négativement par les résidents qui en bénéficient. Ces valorisations peuvent alors se refléter dans le prix de leurs maisons. Les activités d’élevage participent par exemple au maintien de certains paysages traditionnels mais génèrent aussi des pollutions olfactives et aquatiques. Le débat est d’autant plus complexe que la demande pour ces différents « biens » et « maux » publics s’expriment à des distantes différentes, si bien que les populations affectées ne sont pas nécessairement les mêmes. Ces différences spatiales peuvent être exacerbées ou atténuées par l’expression d’autres mécanismes spatiaux tels que le fonctionnement local du marché immobilier ou les spécificités locales non-observées liées, par exemple, aux caractéristiques des bassins versants et des paysages. Les travaux présentés ci-dessous cherchent à intégrer ces spécificités dans des modèles de prix hédoniques afin de caractériser les préférences des résidents pour les diverses activités agricoles dans l’espace, au travers du prix des maisons achetées. Les travaux sont appliqués au cas de la Bretagne. Ils mettent en évidence une diffusion différenciée des nuisances et des aménités des élevages bovins d’une part et de volailles et de porcs d’autre part. Enfin, ils permettent d’isoler les nuisances issues des algues vertes et d’en donner une estimation monétaire.

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