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Abstract

Dans la majorité des pays africains, les stratégies mises en place ,ces dernières années, pour réaliser l’objectif de sécurité alimentaire, se sont inscrites dans la ligne de pensée des politiques d’ajustement sous monitoring des Institutions Financières Internationales et qui, au fil des années , ont pris différentes formes en passant de la version PAS à la version DSCRP. La présente étude, qui se base sur l’expérience congolaise, vise dans un premier temps à analyser l’impact que peut avoir ce type des politiques sur la réalisation de la sécurité alimentaire nationale, et dans un second temps de prospecter une politique alternative qui permettrait au pays de tirer bénéfice de la prospérité mondiale pour mieux concourir à la réalisation de la sécurité alimentaire dans une perspective mondialiste. Pour atteindre ce double objectif, l‘étude a adopté, comme approche méthodologique d’analyse d’impact, la méthode « avant-après » préconisée par Labonne en s’appuyant sur le test économétrique de Chow qui vérifie la stabilité des paramètres du modèle représentant le phénomène de sécurité alimentaire, avant et pendant la période d’ajustement. Le modèle choisi met en relation un indicateur de sécurité alimentaire, représenté par la consommation calorique ou protéique par habitant et par jour, avec des variables indépendantes comme la surface agricole et les intrants utilisés, l’ investissement public et privé en agriculture, les indices de prix à la consommation et à l’exportation des produits agricoles, et le revenu par tête d’habitant. Les résultats du test de Chow réalisé sur les deux sous-périodes d’avant et d’après les PAS laissent entrevoir qu’il y’a pas eu d’impact recherché des politiques d’ajustement sur la promotion de la sécurité alimentaire en RDC. C’est pourquoi l’étude se termine par l’examen d’une politique alternative aux politiques d’ajustement basée sur la solidarité internationale et apte à permettre à la RDC, non seulement de garantir la sécurité alimentaire de sa population, mais de produire à la mesure de ses potentialités qui sont évaluées à une capacité de pouvoir nourrir 2,9 milliards de personnes, soit au moins l’entièreté du continent africai

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