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Abstract
This paper presents a detailed 2019 Social Accounting Matrix (SAM) for Benin as a basis for policy analysis with a focus on agriculture, food processing and energy generation from by-products. It is based on official statistics collected from national and international institutions (national statistical office, ministry of agriculture and related research institutions, central bank, World Bank, United Nations) and complemented with data collected from stakeholders within the domestic processing sector and NGOs supporting agriculture and food processing. A top-down approach was followed starting with national accounts data to build a consistent macro-SAM. The values in the macro-SAM were used as macro-totals while disaggregating a prior micro-SAM (with minor imbalances), which is estimated using the Cross-Entropy method. The micro-SAM contains 127 accounts: 47 activities (19 agricultural, 12 food processing, 9 non-food industries, construction and 6 service sectors); 51 commodities (21 agricultural, 13 food processing, 10 non-food industries, construction and 6 service commodities); 3 margins; 4 production factors; 10 household groups (rural and urban income quintiles), the government as well as 6 tax accounts; enterprises, 2 savings/investment accounts (private and public) and 2 foreign accounts (Nigeria and the rest of the world). The estimated SAM reflects total GDP at factor cost at FCFA 7.7 trillion (about US$ 13.1 billions). Services, agriculture, construction, non-food industry and food industry contribute 60.3%, 29.1%, 5.2%, 2.7% and 2.6% respectively to GDP. Labour and land are the most important income sources for low income households while capital and labour provide most of the income of high-income households. Cet article présente une Matrice de Comptabilité Sociale (MCS) détaillée de 2019 pour le Bénin, qui servira de base à l'analyse des politiques focalisées sur l'agriculture, la transformation agro-alimentaire et la production d'énergie à partir des sous-produits de transformation. Elle est basée sur des statistiques officielles collectées auprès d'institutions nationales et internationales (institut national de la statistique, ministère de l'agriculture et institutions de recherche connexes, banque centrale, banque mondiale, nations unies) et complétée par des données collectées auprès des parties prenantes du secteur de la transformation agro-alimentaire et des ONG soutenant l'agriculture et la transformation agro-alimentaire. Une approche “top-down” a été suivie en commençant par les données des comptes nationaux pour construire une macro-MCS cohérente. Les valeurs de la macro-MCS ont été utilisées comme macro-totaux pour construire une micro-MCS primaire (avec des déséquilibres mineurs), qui a été estimée en utilisant la méthode de l'entropie croisée. La micro-MCS contient 127 comptes : 47 activités (19 agricoles, 12 de transformation agro-alimentaire, 9 des industries non alimentaires, 1 de construction et 6 de services) ; 51 produits (21 agricoles, 13 de transformation agro-alimentaire, 10 des industries non alimentaires, 1 de construction et 6 de services) ; 3 marges ; 4 facteurs de production ; 10 groupes de ménages (quintiles de revenus ruraux et urbains), le gouvernement ainsi que 6 comptes de taxes ; des entreprises, 2 comptes d'épargne/investissement (privés et publics) et 2 comptes étrangers (Nigeria et reste du monde). La MCS estimée révèle, conformément aux comptes nationaux, un Produit Intérieur Brut (PIB) total au coût des facteurs d’environ 7,7 mille milliards de FCFA (environ 13,1 milliards de dollar). Les services, l'agriculture, la construction, l'industrie non alimentaire et l'industrie agro-alimentaire contribuent respectivement à 60,3%, 29,1%, 5,2%, 2,7% et 2,6% du PIB. Le travail (la main d’oeuvre) et la terre sont les sources de revenus les plus importantes pour les ménages à faibles revenus, tandis que le capital et la main d’oeuvre fournissent la plupart des revenus des ménages à hauts revenus.