@article{Koné:303045,
      recid = {303045},
      author = {Koné, Yénizié and Thériault, Véronique and Kergna, Alpha  and Smale, Melinda},
      title = {LA SUBVENTION DES ENGRAIS AU MALI : ORIGINES, CONTEXTE ET  EVOLUTION},
      address = {2019-08-15},
      number = {1879-2020-444},
      series = {142},
      pages = {24},
      month = {Aug},
      year = {2019},
      abstract = {Le présent travail de recherche a pour but de retracer les  principaux repères historiques en matière de subvention  agricoles, dont les engrais, au Mali. Il fait l’état des  lieux des grandes dates historiques qui ont influencé  l’usage des subventions d’engrais, pour capitaliser les  enseignements et les leçons tirées des expériences passées  permettant d’améliorer les pratiques actuelles. L’approche  méthodologique se base sur une revue de la littérature, une  exploitation de données secondaires disponibles et sur des  entretiens avec des personnes clés qui ont travaillé sur  l’utilisation et la distribution des engrais au Mali.  L’analyse des résultats montre que la subvention des  engrais a toujours été une pratique intégrante des  stratégies de développement agricole des gouvernements  successifs de la République du Mali de 1960 à 2019. Quel  que soit le système économique (socialiste ou libéral)  adopté et les vicissitudes de l’histoire, la pratique de la  subvention des engrais n’a jamais disparu des stratégies de  financement de l’agriculture au Mali. D’une manière  générale, la subvention des engrais s’est d’ailleurs  perpétuée au fil du temps, bradant parfois, les contraintes  imposées par les bailleurs de fonds. Par ailleurs, elle  trouve récemment sa justification dans la nécessité, d’une  part, d’encourager l’usage des engrais pour augmenter la  production et la productivité agricole en vue d’assurer la  sécurité alimentaire et de protéger les agriculteurs contre  la volatilité des prix des engrais, des effets néfastes des  sécheresses sur les récoltes et les revenus, d’autre part.  Ainsi, durant les premières années de l’indépendance, à la  faveur du système économique socialiste en vigueur, de  fortes subventions d’engrais, peu contrôlées, étaient  allouées à des opérations de développement rural (ODR). La  mauvaise gestion de celles-ci a conduit à un endettement  insoutenable pour l’État sans un impact réel sur les  conditions de vie des populations. C’est pourquoi, dans le  cadre des politiques d’ajustements structurels, les  subventions d’engrais ont été découragées, voire supprimées  pour la plupart des filières agricoles. Mais, à la suite à  la crise alimentaire et nutritionnelle mondiale de 2007,  elles ont été réhabilitées, puis remises en selle dans le  but d’accroitre la production et la productivité agricole.  Actuellement, le programme de subvention d’engrais mis en  œuvre à travers les systèmes de distribution de cautions  techniques en papier et électronique est de plus en plus  contrôlé pour assurer la traçabilité et la transparence.  Toutefois, le coût de ce programme de subvention des  engrais est de plus en plus élevé et l’impact sur les  populations bénéficiaires reste mitigé. D’où la nécessité  de réconcilier les subventions d’engrais avec les besoins  d’investissements durables dans le secteur de  l’agriculture, notamment via des investissements publics  (ex., recherche et developpement, services de vulgarisation  et infrastructures d’irrigation).},
      url = {http://ageconsearch.umn.edu/record/303045},
      doi = {https://doi.org/10.22004/ag.econ.303045},
}