@article{Caille:258880,
      recid = {258880},
      author = {Caille, T. and Gayalin, M.},
      title = {Maitrise de l'installation de Bracharia humidicola},
      address = {1993-07-01},
      number = {1911-2017-1576},
      pages = {4},
      year = {1993},
      abstract = {A la Martinique, l'intensification fourragère par  Brachiaria humidicola (Bh) n'a connu qu'un succès modeste,  malgré les qualités de cette espèce et son. aptitude à  lutter efficacement contre les adventices des milieux  humides. A ses possibilités de semis mécanisé s'oppose une  installation lente et peu spectaculaire. Pour améliorer ses  conditions d'installation de Bh, l'effet de la dose de  semences, d'une fumure phosphatée et de l'association au  semis de Bh et de Brachiaria decumbens (Bd) ont été  étudiés. Ces deux espèces sont en effet complémentaires :  Bd se développe en peu de temps, puis est sali plus ou  moins rapidement selon la nature du milieu et la qualité de  la gestion. En revanche, Bh s'installe très lentement, mais  la croissance vigoureuse de ses stolons produit alors un  tapis végétal dense qui étouffe toute autre espèce. Les  résultats de semis confirment le faible pouvoir germinatif  de Bh, qui ne s'installe rapidement que par bouturage. Ni  une fumure phosphatée, ni une dose double de semences n'ont  d'effet sur son installation. La concurrence entre Bd et Bh  s'exerce au départ en faveur de Bd, dont la rapide  croissance n'est pas affectée par la présence de Bh. Par la  suite, Bh progresse pour devenir la principale "adventice"  de Bd. Le salissement des parcelles à Bh reste cependant  faible, essentiellement pendant la phase d'installation.  L'association produit une prairie mixte qui peut être  exploitée rapidement dès 5 mois. La cor. _iétition s'exerce  toujours en faveur de Bh et les mauvaises herbes asservies  aux deux espèces restent discrètes. Le semis de Bh sous  couvert de Bd est un moyen de réduire la durée  d'immobilisation des parcelles. En attendant de nouvelles  variétés de Bh, à pouvoir germinatif plus élevé, le  bouturage reste le mode d'implantation le plus efficace  mais aussi le plus coûteux.},
      url = {http://ageconsearch.umn.edu/record/258880},
      doi = {https://doi.org/10.22004/ag.econ.258880},
}