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Abstract

L'igname cousse couche (Dioscorea trifida L.) a des qualités gustatives qui la font réclamer par les consommateurs avertis. Pourtant sa sensibilité à différentes maladies en fait une espèce menacée de disparition. Pour répondre à cet intérêt gustatif et aussi patrimonial un programme de relance à partir de vitroplants assainis a été élaboré. Les essais en station ont confirmé une régénération avec un gain de production en quantité et en qualité. Pour confier à la profession sa propre relance avec le choix de parcelles où Γ infestation serait limitée et avec un bon précédent cultural , nous avons, avec la chambre d'agriculture, installé et suivi des essais multilocaux avec des tubercules provenant de vitroplants. Les rencontres entre producteurs aboutissent à la création du syndicat des producteurs de cousse couche (SPCC). La signature d'un projet ANVAR avec la société Parcs et jardins a permis d'envisager la construction d'un laboratoire de CIV en le calibrant sur la cousse couche et les autres espèces cultivées dans la région . Les 3 partenaires (INRA, Chambre d'agriculture, Parcs et Jardins) effectuent les premières sorties de vitroplants chez les producteurs. Avec 90% de reprises et des productions par plante de 1000 g pour la cousse couche et 830 g pour Belep la démonstration est faite que le vitroplant peut renouveler la culture de l'igname cousse couche. Le résultat non chiffré de cette démarche c'est l'intégration par les producteurs de la valeur du plant de qualité, de son management, du rythme d'injection de vitroplants, du choix des parcelles, de l'antécédent cultural...; ils réalisent que face au développement des parasites,il ya des solutions de lutte ; c'est cette intégration qui réunit les agriculteurs autour de la création de l'UPROFIG, pour promouvoir l'ensemble des espèces. Pour rendre effectif cette filière il ne manque aujourd'hui que la construction du laboratoire de CIV.

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